Aux archives départementales de l’Aude, une liasse d’archives (série 2 Op 2241) permet de retracer l’histoire de la construction de la salle de remerciements du cimetière d’Ouveillan.
Un premier projet en 1913
La construction de la salle de remerciements a été réclamée par la population ouveillanaise dès le début du XXe siècle. Le 10 juin 1913, lors d’une séance du conseil municipal, le maire indique que cette construction correspond à un réel besoin aussi, il a demandé à l’architecte communal, Monsieur Pastre, d’établir les plans et le devis pour construction d’une salle de remerciements ainsi qu’une salle de dépôt mortuaire. Le devis s’élevait à 3500 francs.
La construction se fera dans sur les terrains du cimetière appartenant à la commune d’Ouveillan. Pour la dépense, la commune ne peut la faire sur ses ressources ordinaires. Un emprunt est donc contracté auprès du Crédit Foncier de France. Ce projet communal est validé par la préfecture de l’Aude le 8 juillet 1914. Vingt jours plus tard débutait la Première Guerre Mondiale ; le projet ne verra donc pas le jour.
Le second projet en 1922-1923
Quatre ans après le fin de la Première Guerre Mondiale, le conseil municipal d’Ouveillan qui désire depuis longtemps «l’établissement d’une salle de remerciements dans l’intérieur du cimetière, comme la plupart des communes de l’Aude », remet cette construction à l'ordre du jour. Le lancement du projet est voté lors de la séance du conseil municipal du 21 août 1922.
Le maire charge donc l’architecte E. Pelegry de la rédaction du dossier de construction et l’établissement du devis. Ce travail est remis au conseil municipal le 15 février 1923 et est présenté en séance du conseil municipal du 1er mars 1923.
Le maire, Monsieur Taillefer, donne lecture du cahier des charges du projet et indique que le coût sera de 9500 francs. Il considère « que la construction de cette salle comblera les vœux de la population, il n’y a donc pas lieu de différer la réalisation ».
L’architecte
indique dans son mémoire justificatif que le type de projet « arrêté
en 1913 a dû être abandonné par suite de dispositions
particulières prises depuis à l’intérieur du cimetière. La
salle prévue dans le nouveau projet présente une grande simplicité
et la dépense a été déterminée avec des prix judicieusement
étudiés et pratiqués dans la Région. Le montant est de (10500)
9500 francs et les travaux seront exécutés par mode
d’adjudication publique ». Sur le mémoire descriptif, la
somme de 10500 francs est barrée et remplacé en rouge par 9500
francs...une ristourne ?
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